1. |
Totengräber
02:18
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Totengräber,
Kriechendes Tier.
Totengräber,
Dunkle Macht.
Totengräber,
Gierig nach dem Tod.
Gepanzert !
Gefräßig !
Ordentlich !
um den Tod,
Im Dienste des Lebens.
Leichenschaft.
Lautlos und ohne Gewinn.
Ewig Arbeiter.
Jede Blüte will zur Frucht.
Jeder Morgen Abend werden.
Ewiges ist nicht auf Erden.
Als der Wandel, als die Flucht.
Auch der schönste Sommer will.
Einmal Herbst und Welke spüren.
Halte, Blatt, geduldig still,
Wenn der Wind dich will entführen.
Spiel dein Spiel und wehr dich nicht,
Laß es still geschehen.
Laß vom Winde, der dich bricht,
Dich nach Hause wehen.
Schwarze Milch der Frühe wir trinken sie abends.
Wir trinken und trinken !
Wir trinken sie mittags und morgens.
Wir trinken sie nachts.
Wir trinken !
Totengräber,
Kriechendes Tier.
Totengräber,
Dunkle Macht.
Totengräber,
Gierig nach dem Tod...
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2. |
G6GR6C6
03:24
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Montagne aux bois obscurs où des racines jaillissent des précipices, tapissée de feuilles mortes, jonchée d'arbres tombés entremêlés aux branches cassées.
Mais cette bête couchée à l'allure si placide, allongée et gardant un lac aux eaux vives, tapie et sommeillant sous son habit sauvage, préserve en son sein un cœur cristallin.
Le dragon fut il vraiment terrassé ?
Pour que l'on ne garde que le nom du chevalier ?!
Ventre de glace.
Puissance froide.
La bête se terre mais jamais ne s'endort,
Son échine protégeant son énergie d'Or.
Dissimulée et des légendes retirée,
Oubliée et ignorée par tant d'années.
G6GR6C6
G6GR6C6
Ventre de glace.
Cœur de cristal.
Puissance froide.
Hiver éternel.
Bien camouflé,
Bien protégé,
Et bien gardé,
Son puissant secret reste entier.
La bête se terre mais jamais ne s'endort,
Son échine protégeant son énergie d'Or.
Dissimulée et des légendes retirée,
Oubliée et ignorée par tant d'années.
G6GR6C6
G6GR6C6
Mais cette bête couchée que l'on croyait si placide, semblant juste regarder ce lac aux eaux tranquilles, s'apprêtait à surgir, sauvage et sans merci, expulsant de ses entrailles un hiver éternel.
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3. |
Syndrome
03:14
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Chambre aveugle, cellule vide.
L'optique surveille et l'horloge défile.
Lumière jaune pour le jour,
Et bleutée pour la nuit.
Loin du monde,
Hors du temps.
"Privatisation de liberté à des fins d' assistance"
Protocole médical.
Camisole chimique.
Mesures d'urgence.
Admission immédiate !
Seul avec moi même,
Nu face à ma vie,
Souffrance extrême,
Tout doit finir ... vite !
Tournoiment d'angoisses.
Le mal-être s'immisce.
Je sens qu'il m'envahit !
Il s' empare de mon corps.
Sa douleur est physique.
En moi, que j' ai mal !
Mon enveloppe se vide,
Mes viscères se tordent.
Emprise du morbide,
Torchon que l'on essore.
Réduite est ma chaire,
Dans une coquille sèche.
Je dois m'en défaire !
Comme on peut quitter un navire échoué...
Je ne suis plus !
Le néant s'impose.
Je suis perdu !
Souvenirs disparus.
Revenez !
L'esprit se disloque.
Nooonnnnn !
Tout mon être devenu comparable à ce grain de sable.
Haaa...Haaaaa...Haaaaaaa ...
Une force vive, lumineuse et torride, m'embrase et me propulse dans un élan de vitalité.
Son rayonnement intense exalte mes sens et mon âme.
Évidente et heureuse conviction de Vie !
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4. |
La Dérupe
04:45
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La nuit tombée, tous volets fermés,
Une chasse à l'homme fut lancée.
J'en suis la proie malgré moi,
En animal traqué aux abois,
Par une milice aux ordres d'un porte voix !
Le vrombissement des pas cadencés
Sur le pavé me pétrifient !
Ils se rapprochent... Puis ils s'éloignent...
Mais reviennent sans cesse.
Le son des tambours martèlent mon âme,
Au rythme effréné de cette battue.
Tels les battements de cœur d'un prédateur,
Stimulé et excité par l'affût.
En gibier traqué par cette mâchoire acérée et gluante d'acier,
Je cherche un échappatoire inespéré à cette funeste destinée.
Paniqué, désorienté et par la peur submergé,
Je m'élance aveuglément entre leurs griffes et me fis capturer.
Au vieil abri atomique ils m ont conduit,
Aux chants de leur triomphale saisie .
M'ont ligoté tel un rôti,
Et à la venue de leur chef, ont applaudis !
Sortant de l'ombre, à la lueur des néons,
Vêtu d'un uniforme waffen blanc,
D'un pas fière et lent,Chariot chirurgical poussant.
Dans ses petites binocles rondes,
Brille un regard vif et perçant.
Zwei finger bart cachant faussement un sourire insolent.
Me décrivant d'un ton condescendant l'opération qu'il allait m'infliger,
Je compris qu'à fin de me discipliner,
Un galet en mon crâne me sera implanté !
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5. |
Le Trompettiste...mort
03:08
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6. |
Instinct
02:43
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Un grand changement s est produit !
La terre à repris ses droits quand l humain s est détruit.
Fin de cycle d un règne moribond.
Dynastie cancéreuse, cannibale et déviante.
Avide de profit et de domination,
Un virus couronné par sa décadence fut créé.
Et son antidote de suite imposé.
Élixir toxique offrant la mort comme seule liberté.
Arme invisible au service d'un nouvel ordre.
L homme est un loup pour l'homme !
La gangrène dépassant le but qui lui était destiné.
Hécatombe progressant,
Des faibles aux plus vaillants.
Génocide programmé,
Hors de contrôle et grandissant.
Pandémie décimant cette humanité.
Dans ce paysage de civilisation dévastée,
Aux vestiges dégradés d un temps passé.
Seule une poignée d'enfants furent les rescapés des charniers.
Tous survivants selon leur héritage légué.
Gamins privilégiés ou sauvageons abandonnés.
Forteresse dorée ou à la nature livrés.
Domaine sécurisé et provisions à volonté pour les riches héritiers.
Sens surdéveloppés, esprit de communauté pour les défavorisés.
Suite aux attaques répétées, un jour une brèche fut percée.
Laissant pénétrer en cette oasis blindée les enfants au flair aiguisé.
Traqués, ceux de la haute société dans un tunnel se sont réfugiés.
Acculés et pris au piège dans cette galerie bouchée,
Ils se retrouvèrent piégés !
C'est alors que dans un moment de lucidité,
Le plus jeune d'entres eux eu l'idée,
Qu'il fallait pour pouvoir se mêler,
De la terre ingérer !
Communion à Gaya, et aux racines retourner.
Fondamentaux retrouvés,
Unifiants les enfants de la Terre.
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7. |
Le Transfert
03:35
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Survenue des abysses de l'espace,
Sphère avide, négative et vorace.
Par l'énergie de la vie attirée,
Convoite la terre en rapace.
Prédateur né du néant,
Destructeur et insatiable.
Telle une ombre dans l'ombre évoluant,
Invisible aux yeux des radars, il surgit !
Phénomène inconnu.
Brutal et néfaste.
D'une puissance absolue.
Qui par sa force dévaste.
Agent inverse du fécond.
Reflet négatif d'un miroir noir.
Antimatière amassée.
Antagoniste du monde réel !
Glouton, goinfre, du vivant boulimique et avide.
Vil, hostile, ne laissant qu'un désastre stérile.
Superposant son enveloppe à celle de la terre,
Figée et cristallisée, toute vitalité est ingérée,
Réduisant la belle bleue à néant.
Cataclysme funeste au profit du morbide.
Phénomène inconnu.
Brutal et néfaste.
D'une puissance absolue.
Survenue des abysses de l'espace,
Sphère avide, négative et vorace,
Par l'énergie de la vie attirée ...
Prédateur né du néant,
Destructeur et insatiable,
Telle une ombre dans l'ombre évoluant ...
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8. |
8
03:08
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Créature unique, en milieu aquatique.
Et au domaine océanique,
Fait l'exception par sa silhouette atypique,
Dans cette symbiose magique.
Danse élégante et troublante.
Quand la sensualité atteint son apogée.
Apprenant aisément et composant,
Tel un artiste surdoué.
Virtuose des océans,
Offrant une oeuvre par la vie sublimée.
Octopus
Kraken
Cthulhu
Hantant les légendes marines,
Des pirates, Lovecraftiennes et Nautilus.
Effroi et fantasme du grand large,
Bateaux ivres en delirium.
D'une intelligence échappant à la compréhension humaine.
Clairvoyance et innocence d'une ultime grandeur.
Délicate candeur !
Octopus
Kraken
Cthulhu
Beauté aux mille visages,
D'une robe mouvante revêtue.
Et qui par son trépas,
De nouvelles vies engendrera.
Octopus, à la grâce angélique.
Kraken, terrifiant et sadique.
Cthulhu, démoniaque et mystique.
Charme subtil et inopiné,
D'une abyssale Majesté !
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9. |
Charogne d Automne
02:35
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À l'agonie,
Sur un tapis doré, las il s'est allongé.
Fatigué et comblé par sa vie accomplie.
D'un ultime soupire son regard s'est figé,
Puis le froid l'investi en chassant la chaleur,
De l'été, de sa vie.
Le fruit qui a mûri au sol est tombé.
Et dans la brume du silence,
Se meurt le chant estival,
Des bourdonnements et des rires à présent étouffés...
Par le givre figés,
Fanés et putréfiés.
Splendeur de la vie à la mort.
Et à la mort de la vie, ta beauté resplendit.
Ô Charogne,
Ta silhouette décharnée,
Vient parfaire le décor du tableau bucolique,
Aux poèmes d'Automne.
À toi Charogne,
Douce et mélancolique,
Qui à la terre t'es offerte,
Et discrètement t'effaces...
Splendeur de la vie à la mort.
Et à la mort de la vie, tu resplendis.
Ô Charogne d'Automne.
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10. |
Moaï
03:15
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Messagers terrestres, ambassadeurs de l'univers.
Multiples mais ne faisant qu'un; l'infini unifié !
L'essence du cosmos en matière incarnée.
Émissaires ici bas de la symbiose universelle.
Parole céleste par la pierre divulguée.
S'adressant de tout temps à l'humanité.
Au nombril du monde en un temple érigé.
Portant savoir et sagesse en lumière.
Ignorés, oubliés, négligés,
Mais toujours présents et dressés !
Moaï Moaï
Entité cosmique.
Moaï Moaï
À l'adage du sage.
Moaï Moaï
Puissance astrale.
Moaï Moaï
À l'homme adressée et dédiée.
Bienveillante, évidente et clémente
Épistole de l'éternel.
Parole céleste par la pierre divulguée.
S'adressant de tout temps à l'humanité.
Au nombril du monde en un temple érigé.
Portant savoir et sagesse en lumière.
Détournés, incompris, dégradés,
Par l'arrogante folie moderne.
Entité cosmique.
Moaï Moaï
À l'adage du sage.
Moaï Moaï
Puissance astrale.
Moaï Moaï
À l'homme adressée et dédiée.
Figures de pierre,
Messagers provenant de l'univers.
Essence du cosmos,
En matière incarnés.
Moaï Moaï
Moaï Moaï
Moaï Moaï
MOAÏ !
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11. |
Le Sommeil du Faune
03:11
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Ce chemin escarpé et caillouteux sur lequel j'évolue m'éloigne du bourdonnement des humains.
Et dans mon dos les lumières des villes quadrillent le sol et le ciel.
Derrière moi l'horizon est si plat ...
Matrice d'un monde horizontal.
Et maintenant face à moi un viaduc se dresse et je sais qu'en le franchissant je quitterai le domaine des vivants.
De ce côté le monde n'est que verticalité !
Creusé dans la falaise le sentier s'élève.
Marchant vers l'étrange et l'inconnu j'abandonne ma condition d'homme.
Décor de pierre aride et ostere.
Univers minéral à l'espace vertical.
Dans de petites cavités, des crânes sont logés.
Je ressens sa présence et comprends qu'il n'est pas loin...
Quand soudainement, il m'apparut !
Son image vacillante irradie d'une lumière lunaire.
Silhouette amicale, tant humaine qu'animale.
Me présentant que son dos aux chimères littéraires, lanterne tendue de Diogène :
"Homme où es tu ?"
Pivotant de profil, bras droit d'un roi fou et déchu.
Mais l'Irlande raisonne.
Doucement se tournant, il me fait face à présent.
Et enfin nos regards se croisent !
Sans qu'un mot ne fut prononcé, ni parole formulée, je comprends le malaise que ma présence crée.
Et m' excusant alors d'un regard gêné.
Lorsque d'un pas en arrière et commençant mon retrait, rebroussant chemin et retournant parmi les miens.
Il fut comme inondé d'une chaleur dorée.
Puis d'une révérence, disparut.
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12. |
Inseminated Corpse
04:46
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A corpse, wanted, you found and invested.
A host, a cradle, brooder and a nanny.
Cozy nest, stressless, gentle heat, and sweet.
Protector, generous, abundant food source.
Holy crib, promised land, theater of the nativity.
For your so dear, beloved children.
For your larvae who will soon abound.
In her putid and fertile womb, fruitful tomb.
You have to dig !
Digging ditches.
You have to dig !
And excavat a cavity.
Digging a grave.
Dig for the burial.
To protect and hide it,
Entomb it underground.
You have to dig !
Digging ditches.
You have to dig !
And excavat a cavity.
You have to digging ditches.
You have to excavat a cavity.
And your children will soon abound.
In this inseminated corpse !
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Totengräber Switzerland
Totengräber is a one man band by Nickö Metalink
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